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LA Renaissance des Îles : Le président de la Communauté maritime en faveur d’une reprise locale
À quelques heures de l’ouverture des soumissions déposées par les éventuels repreneurs des actifs de l’entreprise LA Renaissance des Îles, dont la faillite a été confirmée le 9 février dernier, la Communauté maritime des Îles rappelle l’importance économique et sociale de l’opération de cette entreprise dans le milieu. Ce sont de nombreux employés, fournisseurs et sous-traitants locaux dont le revenu dépend totalement ou en bonne partie des activités des usines de Gros-Cap et de Grande-Entrée et du vivier de Fatima.
« Le choix du prochain propriétaire des actifs ne peut pas être une simple opération comptable décrétant le plus haut soumissionnaire, il doit aussi tenir compte des impacts à court, moyen et long terme sur le développement économique et social de l’archipel », a déclaré le maire et président de la Communauté maritime, Antonin Valiquette.
À cet effet, Antonin Valiquette réitère l’importance que la propriété de l’entreprise acquéreuse soit madelinienne, totalement ou, à tout le moins, de façon significative. Il considère que l’appartenance au milieu est un facteur maximisant les chances de pérennité des opérations et de retombées dans le milieu. Le maire Valiquette en a d’ailleurs fait part à Financement agricole Canada.
La Communauté maritime réitère aussi l’importance de tout mettre en œuvre pour que le nouvel acquéreur opère les usines dès la saison 2023. Une fois le nouvel acquéreur connu, le maire Valiquette contactera les différents ministères impliqués dans la relance afin que le dossier soit traité en priorité et qu’aucun délai ne mette en péril les opérations de la saison 2023. « C’est une course contre la montre qui débutera dès l’ouverture des soumissions. Il est essentiel que tous les intervenants qui seront impliqués puissent agir avec rapidité et agilité pour que les portes ouvrent le plus tôt possible dans la saison », a mentionné le maire Valiquette.
Rappelons qu’au cours de la dernière saison, LA Renaissance des Îles employait quelque 130 Madeliniennes et Madelinots, en plus de la main-d’œuvre étrangère temporaire, s’approvisionnait auprès de quelque 80 pêcheurs de différentes espèces et faisait affaires avec de nombreux fournisseurs et sous-traitants du territoire.