Actualités

Les élus suspendent l’application d’une redevance touristique
À l’aube de la prochaine saison touristique, les conseils de la Municipalité et de la Communauté maritime des Îles annoncent leur volonté de poursuivre la réflexion en collaboration avec les partenaires et la population, afin de déterminer la meilleure approche pour financer le Fonds de gestion durable du territoire. Entre temps, il est également convenu que la Passe Archipel ne sera pas mise en application pour la saison 2025.
Adopté en avril 2024, le Fonds de gestion durable du territoire, qui a pour objectif de soutenir la préservation de l’environnement naturel de l’archipel et l’amélioration des infrastructures récréotouristiques, demeure pleinement valide. « Nous avons un son de cloche positif des citoyens quant au principe de financer un fonds dédié au développement durable de l’archipel. On va réfléchir avec la population et nos partenaires afin de trouver la meilleure solution et surtout, les modalités de financement du fonds », a expliqué M. Antonin Valiquette, maire et président de la Communauté maritime des Îles. Un sondage récent mené par la firme Léger, en partenariat avec la municipalité des Îles, montre que la plupart des citoyens semblent soutenir cette idée. « C’est notre responsabilité de poursuivre le dialogue avec la communauté pour identifier la meilleure manière de financer le Fonds de gestion durable du territoire et mieux répondre aux défis de notre archipel », a ajouté M. Valiquette.
Rappelons que depuis 2017, le gouvernement du Québec accorde aux municipalités le pouvoir de mettre en place une redevance réglementaire, permettant de générer des revenus destinés à être réinvestis dans des projets au bénéfice des contributeurs. C’est dans cet esprit que l’équipe municipale poursuit son travail afin d’identifier les meilleures avenues.
Le parc régional
La Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine confirme sa volonté de poursuivre la réflexion entourant la mise en valeur des terres publiques et la conciliation harmonieuse des nombreux usages qui s’y pratiquent. « Depuis des années, on veut à la fois à protéger l’accès aux activités traditionnelles et garantir la conservation des terres publiques. On doit ensemble trouver la meilleure façon de permettre cette nécessaire conciliation », a rappelé le maire Valiquette. Ce projet s’inscrit par ailleurs dans un contexte en évolution, marqué par les nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT) entrées en vigueur en décembre dernier. L’équipe municipale analyse les opportunités et les défis découlant de ces changements afin d’évaluer les avenues possibles pour le projet, tout en assurant une gestion responsable et adaptée aux réalités locales.