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2,1 M$ pour deux projets d’adaptation à l’érosion et à la submersion côtières
Le 16 avril dernier, le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) annonçait une aide financière de 2,1 M$ à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine pour soutenir deux projets d’adaptation aux changements climatiques, d’ici le 31 décembre 2027. L’annonce s’inscrit en cohérence avec le Cadre d’intervention en érosion et submersion côtières de la Municipalité, puisque les deux projets soutenus font partie des secteurs priorisés et identifiés comme vulnérables.
Pointe de la Grande-Entrée
La Pointe de la Grande-Entrée est le site ayant l’indice de vulnérabilité le plus élevé au Cadre d’intervention en érosion et submersion côtières. Depuis le passage de l’ouragan Fiona, la Municipalité a eu plusieurs discussions avec les différents représentants des ministères des deux paliers gouvernementaux (provincial et fédéral) pour faire valoir l’importance du site et demander que des actions soient entreprises. Le site, d’une grande valeur socioéconomique et culturelle, est au cœur d’une dynamique côtière complexe. Il est donc nécessaire d’anticiper les risques associés à l’érosion et à la submersion côtières en climat futur, pour s’assurer que l’aménagement du site soit durable et puisse tenir compte des impacts attendus des changements climatiques. Le secteur fera donc l’objet d’une étude afin d’anticiper les risques d’ici la fin du siècle. Le projet, dont le budget alloué est de 500 000 $, prévoit aussi une analyse de solutions, incluant une analyse coûts avantages, qui permettra de définir une solution d’aménagement du territoire d’ici 2100.
Parc de Gros-Cap
Une enveloppe de 1,6 M$ est attribuée pour l’adaptation du Parc de Gros-Cap. D’une part, un ouvrage de protection transitoire est prévu pour sécuriser les activités du site pour la prochaine décennie. D’autre part, un plan d’adaptation à l’érosion et à la submersion côtières devra être élaboré, pour permettre le réaménagement d’une partie des activités de la corporation à moyen terme, sur un autre terrain. Une partie des sommes est allouée à l’acquisition d’un terrain qui devra faire l’objet d’une appréciation des risques en climat futur (horizon 2100).
Ces projets sont rendus possibles grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030.