Rencontre express avec l’artiste Vickie Grondin

9 janvier 2025
13h00 à 15h00
Prix
Gratuit

Venez échanger avec l’artiste Vickie Grondin lors d’une visite exclusive et intime de son exposition quand la marée me décide, que mon corps tient par le vent, présentée à la Bibliothèque Jean-Lapierre.

6 courtes rencontres en petits groupes sont offertes.

Choisissez votre moment et venez découvrir cette artiste unique et partager avec elle un morceau de son univers créatif.

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Description de l’exposition

Exposition multidisciplinaire de l’artiste-chercheuse Vickie Grondin présentant l’aboutissement de recherches créatives réalisées dans les trois dernières années aux Îles-de-la-Madeleine. Dans le cadre d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques avec concentration en études féministes (UQAM) l’artiste partage ses tentatives de faire-corps, peut mettre en lumière la relation d’interdépendance entre corps et territoire. La mise en espace réunit poésie sous l’eau, papier fait main avec de la zostère marine, autoportrait grande distance et corps-collectif dans les caoudeyres de la Cormorandière. Dans une perspective écoféministe de l’insularité, l’artiste emprunte la voie de l’autoreprésentation pour nourrir l’imaginaire collectif avec un récit où la frontière entre corps et territoire se dissout.

Biographie

Graduée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2014), Vickie Grondin est réalisatrice de films de danse depuis 2016. Son plus récent, Ce qui subsiste, est diffusé à l’international (Brésil, Australie, Argentine. Roumanie, États-Unis, Allemagne, Canada) et gagne le premier prix à l’International Ecoperformance Festival. En 2021, son livre Il fait bleu, coécrit avec Alphiya Joncas, est publié aux éditions OMRI (Noroît). Des résidences d’artiste l’amènent en Gaspésie (Salon58), aux Îles-de-la-Madeleine (Admare) et à Québec (VU, Folie/Culture, l’Oeil de Poisson). Candidate à la maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM avec concentration en études féministes, son intérêt pour le corps en danse a cheminé vers l’exploration d’alliances transcorporelles et transespèces pour rendre compte de notre indissociabilité du vivant. Par une approche hydroféministe, Grondin tente de faire-corps avec le territoire des Îles-de-la-Madeleine, Munagesunook, par l’autoportrait, la vidéo, la cueillette végétale et l’écriture. Elle obtient récemment la Bourse d’excellence de la Faculté des arts, la Bourse d’excellence en recherche ReVe pour ses travaux sur la zostère marine et est finaliste au prix Horizons nouveaux de la Fondation Grantham.